Chiara D. Auteur-Photographe

Art Nature Photography

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Pourquoi le Saule pleure-t'il ?

26/06/2022

Pourquoi le Saule pleure-t'il ?

Un jour de mélancolie,
Attirée par son physique spécial,
Je me retrouve assise,
A l'abri de son feuillage ...
 
Une pensée en amène une autre,
C'est bien connu,
Et mon petit côté "Fée",
A mes heures,
Me permet de parler aux arbres ...
 
"Saule Pleureur,
Dis-moi,
Pourquoi pleures-tu ?"
 
Pourquoi je pleure ?
A dire vrai, je ne sais pas ...
Aussi loin que remonte
L'Histoire de ma famille,
Jusqu'en Chine ...
On a toujours pleuré ...
 
Je pleure, peut-être,
En souvenir de ce temps lointain,
Où Lao Tseu aimait méditer 
A notre ombre,
Et Confucius y enseigner
A ses disciples ...
 
Je pleure, peut-être,
Car le poète trouve que
Mon feuillage est éploré,
Et qu'on ne vient plus 
S'asseoir à mon ombre
Que par mélancolie,
Comme toi aujourd'hui ...
 
Je pleure, peut-être,
Car le long de mes rameaux
De feuilles,
Glissent régulièrement des
Larmes de sève et d'eau,
Qui rejoignent la terre
Ou la rivière ...
 
Je pleure, peut-être,
Parce que mes rameaux
Plongent vers les ténèbres,
S'enfoncent dans le sol
Ou les profondeurs de l'eau,
Au lieu de se tourner
Avec Energie, vers le ciel
Et le soleil radieux ...
 
Je pleure, peut-être,
Car je n'ai pas de branches,
Fières et solides,
Mais de souples rameaux,
Qui rendent malaisé
Aux oiseaux,
De se poser sur moi,
Pour me régaler de leurs chants ...
 
"Je crois que je comprends,
Ta nature n'est pas joyeuse,
Plutôt mélancolique ...
 
Mais, vois-tu, c'est parce que tu es saule pleureur,
Que je t'ai choisi pour me poser aujourd'hui,
Pour partager mes pensées, 
Tanquillement, à ton ombre ...
Même si je ne suis pas Confucius ...
Tes longs rameaux te donnent beaucoup
D'Allure,
Et me procurent un séduisant refuge,
Tout en entendant parfaitement,
Les joyeux chants des oiseaux alentours,
 
Alors, Merci Saule Pleureur, et à bientôt !"

 

Chiara D.

Petit Arbre et la Fée du Lac ...

20/06/2022

Petit Arbre et la Fée du Lac ...

Regardez Petit Arbre !
 
Ne ressemble t'il pas à un arbre enchanté ...
Posé au milieu de l'Eau,
Lumineux ...
Gracieux et Elégant ...
Heureux d'être à sa juste place.
 
Je vous le dis en confidence,
Ce ne fut pas toujours le cas,
Voici la petite histoire de
Petit Arbre et de la Fée du Lac.
 
Petit Arbre se sentait seul,
Seul au milieu du Lac,
Sous le regard des Grands Arbres,
Bien touffus et regoupés,
Ensemble,
Leur gros troncs et leurs racines,
Solidement établis,
Sur la terre ferme.
 
Petit Arbre se demandait
Pourquoi il était différent,
Ses racines doubles plongées dans l'eau,
Son feuillage très fin,
Et ses 2 petits troncs,
Tellement minces,
Qu'il se sentait fragile et vulnérable.
 
Petit Arbre était tellement triste...
Quelques larmes naquirent,
Au bout de ses feuilles,
Glissèrent le long de ses petites branches,
Pour se fondre dans l'eau du Lac.
 
Ces légers mouvements,
Contrarièrent la sieste de la Fée du Lac ...
Sapristi, que se passe t'il là-haut,
Qui perturbe ainsi le calme de mon sommeil ?
La Fée du Lac veillait à l'Harmonie,
Elle détestait la tristesse,
Et décida immédiatement,
De résoudre ce problème.
 
Voyant que ce flot de larmes,
Venait de Petit Arbre,
La Fée du Lac lui demanda,
Ce qui lui causait tant de malheur...
 
Et Petit Arbre, en sanglotant de plus belle,
Lui raconta sa solitude,
Ses différences,
Son sentiment d'être inférieur aux autres,
Qui d'ailleurs se tenaient loin de lui,
A l'écart,
Qu'il n'avait pas sa place, ici bas ...
 
La Fée du Lac, une savante émérite,
Doublée d'un coeur d'or,
Sécha les larmes de Petit Arbre,
D'un coup de sa baguette magique.
Elle lui parla doucement,
"Petit Arbre, si je suis ici, près de toi,
C'est que tu as toute ta place, 
Parmi les habitants du lac et de sa forêt.
 
Tu as même une place très spéciale,
Vois l'eau du lac, 
L'ombre des grands arbres la rend sombre et froide...
Ton ombre à toi, n'est que lumière,
Elle réjouit le coeur et l'âme de
Ceux qui viennent ici ...
Tes doubles racines,
Tes 2 troncs qui te donnent un
Equilibre Harmonieux,
Tes jolies branches et
Tes feuilles tellement brillantes,
Font de toi une Création Unique ...
 
Tu as le pouvoir de retenir le regard,
De ceux qui se sentent seuls et différents,
De leur redonner confiance,
Quand ils te voient seul et
A ta place, au milieu du  lac,
Unique,
Tel une précieuse oeuvre d'art ...
 
Alors vis pleinement ta vie de Petit Arbre,
Et rappelle-toi que tu n'es pas seul,
Moi, La Fée du Lac,
Je suis toujours là pour toi,
Quand tu en as besoin,
Inutile de pleurer,
Il te suffit de penser à moi,
et j'apparais ..."
 
Et vous, où est Votre Fée ?

 

Chiara D.

Connaissez-Vous Oizovert ?

11/06/2022

Connaissez-Vous Oizovert ?

Un Ciel Végétal, une Fée, un Arbre ...
 
Le chien Pop adore se promener,
Dans la forêt magique,
De longs moments,
Courir, sauter, renifler,
Gratter, marcher, marquer son passage ...
 
Tant et si bien, qu'il se coucha, au pied d'un arbre,
Pour se reposer,
Et s'endormit,
Au doux bruissement des feuilles ...
 
Des oiseaux chanteurs, se mirent à hausser le ton ...
Ils aiment tellement chanter,
Pour exprimer leur joie de
Voler,
Se reposer sur une branche,
Prendre de la hauteur,
Redescendre ...
 
Pour découvrir le chien Pop,
Endormi,
Au pied de leur arbre ...
 
Celui-ci entrouvrit un oeil,
S'étira doucement,
A plusieurs reprises,
et ... 
Constata que le ciel bleu avait disparu ...
C'était un peu effrayant, 
Et il s'exclama,
Waouff ! Où est passé le ciel ?
 
L'un des oiseaux chanteurs,
Etait un oiseau magique,
Qui utilisait son savoir,
Pour aider les autres,
Les comprendre,
Leur donner de la joie et de l'espoir ...
 
Les autres l'appelaient
La Fée Oizover.
 
Elle vit Pop, tout déstabilisé, et s'approcha de lui.
Comme toutes les Fées, Oizover savait d'instinct
Parler le langage de son interlocuteur.
Elle rassura Pop, lui expliqua que ce qu'il voyait là, en premier,
Est un Ciel Végétal,
Douce protection fournie par l'Arbre,
Au pied duquel il s'est endormi.
Ce qui lui a permis de se reposer,
dans une bienveillante fraîcheur.
 
Et que le ciel bleu, la lumière et le soleil sont juste là,
Au-dessus du Ciel Végétal ...
 
Oizover ajouta que l'arbre serait là,
Pour Pop, à chaque fois qu'il en aurait besoin.
Ainsi qu'elle, la Fée Oizover.
 
Pop la remercia, réfléchit,
Regarda l'Arbre, ses Branches, ses Feuilles,
Oizover et les oiseaux chanteurs,
Et se réjouit d'avoir trouvé de nouveaux vrais amis.

 

Chiara D.

Comment retrouver le Sens de toutes choses

03/06/2022

Comment retrouver le Sens de toutes choses

Chemin Végétal ...
 
Quand tout est compliqué ...
 
Que l'on ne retrouve plus
Ses rêves,
Que ce que l'on a construit
A explosé,
Que l'on croit,
Qu'il n'y a plus de refuge  ...
 
Quand tout est compliqué ...

Que l'environnement,
Que nous avons toujours connu,
Dans une stabilité,
Que l'on pensait acquise,
A explosé ...

Quand tout est compliqué ...

Que sur notre continent,
Un endroit, à la fois proche et lointain,
Est passé d'une journée calme,
Au bord d'un lac et d'une forêt,
Au réveil par le bruit des bombes ...

Je me retrouve, à marcher,
Le long de mon Chemin Végétal,
Refuge cher à mon coeur ...
Respirer à pleins poumons,
Toutes ces senteurs végétales,
Qui stimulent agréablement,
Tous mes sens, et calment mes pensées ... 

Je me retrouve, à marcher,
Le long de mon chemin végétal,
Plaisir de marcher vite ...
De ralentir ...
De s'arrêter ...
Pour repérer le Bel oiseau,
Qui m'offre son chant ...
 

Et je retrouve le Sens de Toutes Choses ...
 
La Nature
Toujours là
Source de Vie,
Harmonie et
Equilibre
 
Ma Gratitude Eternelle
A la Nature,
Et mon Engagement
Pour la Défendre

 

Chiara D.

 

Le Chant des Sirènes

18/05/2022

Le Chant des Sirènes

Dans l'Odyssée, Homère nous raconte les chants et la musique enchanteurs, qui attiraient les navigateurs, pour leur plus grand malheur, au passage du détroit de Messine.
 
Les sirènes ont, depuis longtemps, mauvaise réputation : un certain Ulysse qui perdit, jadis, six de ses compagnons, pour avoir cédé à leurs chants enchanteurs n’y est pas pour rien.
 
Le "rusé Ulysse" y échappa en coulant de la cire, dans les oreilles de certains de ses marins, et en exigeant d'eux qu'ils le tiennent attaché solidement au mat du navire.

C’était là où les humains tombaient « de Charybbe en Scilla », dans un détroit magnifique, qui donnait envie d’aborder sur ses magnifiques rivages.

Mais les hommes qui se laissaient prendre aux apparences tranquilles de ses rives, se trouvaient projetés sur le terrible Charybbe, en Sicile.

Ceux qui y échappaient se retrouvaient sur les flots tumultueux,
et attirés par le chant des sirènes, allaient se faire dévorer par le monstre de Scilla, en Calabre.

Ulysse, pour sa part, se boucha les oreilles, résista à la tentation d’écouter les voix ensorcelantes, pour suivre son propre chemin, celui qu’il avait décidé, pour atteindre son propre objectif.

Comme dans toute vie, il dût
Affronter des difficultés,
Utiliser son intelligence,
Adapter son cap aux réalités,
Suivre son chemin personnel ...

Si vous passez par le détroit, cet été,
Laissez votre esprit vagabonder,
Revoyez votre vie, vos difficultés, vos objectifs …
à la lumière de l’expérience d’Ulysse ...
un peu notre mentor à tous…

Et si, d’aventure, vous croisez une sirène,
N’hésitez pas à lui faire un clin d’œil,
Réaffirmer que vous suivez votre propre chemin,
En acceptant les difficultés,
Pour mieux les contourner et y apporter des solutions.
 
Les chants des unes et les paroles des autres ...
Ne regardent qu'eux-mêmes.
 
Ils ne me concernent en rien,
Je suis seul(e) à savoir quel chemin 
Je décide de prendre,
Pour construire mon avenir.